La morale et la justice
La première phrase en est la preuve. Elle est introduite avec la conjonction "si", qui donne l'objet de la morale, la deuxième partie s'oppose en affirmant que « la théorie de l'état » est à l'inverse. Il est difficile de découper des parties nettes dans le texte l'auteur mélange les deux …afficher plus de contenu…
Si je veux par exemple commettre un crime et qu'au moment de passer à l'acte, la police arrive et m'empêche de le comettre, moralement, mon acte est mauvais. Pourtant, Schopenhauer semble dire qu'un auteur qui renoncerait à son acte par lui-même ne serait pas dans le même cas de figure. Il ajoute en effet cette condition : " si elle ne l'est que par une puissance extérieure". Nous pouvons penser qu'une justice qui ne soucierait pas du tout de l'intention pourrait être injuste. En effet, si je tue quelqu'un accidentellement, en voulant par exemple lui porter secours, je ne peux être jugé comme l'assassin. Schopenhauer ajoute que l'état s'occupe parfois des intentions pour comprendre l'acte, "pour expliquer la signification du