La mobilité sociale et ses conséquences
Ou dans le document 1 ou il est mentionné qu’il existe des catégories de PCS telles que « artisans, commerçants, chefs d’entreprise » trop vastes, vagues ou hétérogènes pour une analyse hiérarchique.De plus, les groupes socioprofessionnels ne sont as forcément comparables d’une génération à une autre, du fait d’un changement perpétuel de la structure sociale, donc même si une hiérarchisation efficace des PCS était possible elle pourrait être rendue obsolète au passage d’une génération à une autre, ce qui pourrait peut-être aussi expliquer les confusions visibles dans le document 2 mentionné plus haut ou 14% des hommes ayant une position objectivement plus basse que celle de leur père pensent être dans une position plus élevée.Enfin, les PCS ne sont pas les seuls déterminants d’une position sociale, surtout que les tables de mobilité ne prennent en compte que le PCS du père, or le revenu, le niveau culturel, la naissance même de l’individu, les types de socialisation qu’il a suivies, …afficher plus de contenu…
Par exemple, si un homme cadre (revenu relativement élevé, patrimoine culturel plus ou moins important) avait un père ouvrier (revenus faibles, patrimoine culturel généralement peu élevé) nous voyons qu’il y a eu une forte mobilité ascendante alors que pourtant nous n’avons pris en compte que leurs PCS.En conclusion, l’efficacité des tables de mobilités en terme d’instruments de mesure de la mobilité sociale est limitée, par le fait qu’elles ne représentent que les professions et la catégorie sociale des personnes concernées, alors qu’il existe d’autres facteurs expliquant le milieu social d’origine, qu’elles ne prennent en compte en plus de ça que le PCS du père, et enfin que les PCS en eux même ne sont pas une catégorisation destinée a entre l’objet d’une hiérarchisation, ce qui freine considérablement l’observation d’une quelconque mobilité, rendant la table confuse ou vague ; mais le fait que les PCS restent des déterminants majeurs de la position d’un individu dans la structure