La mentalité colonialiste : petit pays
De plus, il y a une attitude agressive, souvent raciste et parfois un zèle missionnaire. Le Burundi faisait partie de l'Afrique orientale allemande acquise par l'Allemagne à la fin du XIXe siècle. À la suite du traité de Versailles, qui a mis fin à la Première Guerre mondiale, l'Allemagne a perdu toutes ses colonies. Par la suite, le Burundi faisait partie d'un mandat de la SDN (Société des Nations) administré par la Belgique et, à partir de 1923, d'un protectorat belge officiel. Sous le protectorat belge, les indigènes étaient extrêmement exploités et, par exemple, devaient construire des lignes de chemin de fer dans des conditions de travail …afficher plus de contenu…
27) il loue les Belges mais il ne pense pas aux indigènes qui devaient supporter des conditions de travail inhumaines. Contrairement, quand quelque chose dans ce système ne fonctionne plus il blâme les africains «comme tout le reste dans ce foutu pays. Quel bordel !» (p. 27-28)Il sent la nostalgie du passé, quand les blancs avaient la toute-puissance, il est convaincu que sans eux les autochtones ne s’en sortiraient pas : «Ça va parce qu’il reste encore quelques blancs [...] pour faire tourner la boutique» (p. 26). Au moment de la colonisation, les femmes avaient une position sociale inférieure. Cela peut également être vu avec