La mémoire du franquisme en espagne
I) Un sujet tabou, tombé dans l’oubli· Loi d’amnistie (1977) : impunité pour les actes de violence perpétrés sous la dictature =Transition démocratique, mais aucune rupture officielle avec le régime franquiste· Volonté de réconciliation, vouloir tourner la page le plus vite possible (neutralité des plaques commémoratives, retour du tableau Guernica de Picasso) · Mutisme général: aucun procès ou justice rendue· Honte des espagnols face aux évènements, n’osent pas en parler (témoignage perso)Après la fin de la dictature, l'Espagne entame donc sa transition démocratique, toutefois les souvenir de cette période deviennent très vite un obstacle pour la démocratie. C’est pourquoi, en 1977, le gouvernement décide de voter une loi d’amnistie qui pardonne tous les actes de violence perpétrés sous la dictature. C’est à partir de ce moment-là qu'un réel mutisme général s’est installé. L'Espagne a une grande volonté de réconciliation plutôt que de …afficher plus de contenu…
Jusqu'à récemment le corps de franco reposait honorablement dans ce monument et de nombreux partisans du parti venaient commémorer encore la mort du dictateur. En effet, une partie de la population idéalise toujours Franco, en partie ce qui ont été éduqués par son régime et qui reste donc toujours biaisé par la propagande. Tandis que les nouvelles générations sont très peu éduquées sur le sujet étant donné le silence qui règne autour de ce tabou. C’est surtout depuis l'arrivée au pouvoir 2018 de l’actuel président du gouvernement Pedro Sanchez que la question mémorielle refait surface sur la scène politique. Son gouvernement propose de nouvelles lois mémorielles, comme la loi de mémoire démocratique qui rend hommage à tous les Espagnols qui ont dû fuir le