La guerrilla anti-franquiste (1944-1953)
Beevor Anthony, La Guerre d’Espagne, Paris, Calman-lévy, 2008, pp.738-745
Canal Jordi, L’Histoire de l’Espagne Contemporaine, Paris, Armand Colin, 2021, pp.279-285 De Riquer Borja, La dictadura de Franco Volumen 9, Barcelone, Crítica Marcial Pons, 2010, pp.215-233 Peyregne Françoise, L’Espagne du XXe siècle : le Franquisme, Paris, Ellipses, 2000, pp.42-43 …afficher plus de contenu…
Cette conception simpliste prouve une fois de plus que les dirigeants du PCE et des autres formations politiques sont complétement déconnectés avec la situation des groupes de antifranquistes en Espagne et avec le peuple espagnol lassé par les affrontements et plus préoccupée par la précarité des conditions matérielles. L'opération commença le 19 octobre 1944, des attaques de diversion ont lieu sur toute la frontière pyrénéenne. Pendant ce temps-là, la 204 ème division du colonel López Tovar pénètre depuis le territoire français dans le territoire espagnol. Cette progression s’étendit sur plusieurs kilomètres, …afficher plus de contenu…
Une partie de la répression était dirigée contre la population. Des agents se faisaient passer pour des maquisards afin d'éliminer tout soutien dans la population civile. L'état de guerre étaient déclarés dans les régions, installant un véritable climat de terreur favorisant la délation et le soupçon. La torture, utilisée pour obtenir des informations n'était pas le seul moyen pour arriver à cet objectif d'isolation complète. « Les déménagements de force, les détentions arbitraires et les contrôles constants »[footnoteRef:20] étaient les méthodes tout aussi efficaces. Cet isolement fut la cause majeure de la défaite du maquis anti-franquiste. Au début, le maquis était populaire parmi la population civile mais là répression et la propagande ont détruit cette image romantique du guérillero. La propagande officielle y a joué un rôle important. Elle relatait seulement les opérations qui se