La belle et la bete humaine
Cette distinction fait de belle l’héroïne du conte grâce au comparatif de supériorité deux lignes plus loin « qui était plus belle que ses sœurs, était aussi meilleur qu’elles » (l. 6). Belle est définie comme supérieur par sa bonté et sa beauté. Le défaut moral des sœurs aînées est qu’elles « avaient beaucoup d’orgueil parce qu’elles étaient riches » (l. 6). La richesse des sœurs dénature leur caractère. Elles ont pour autant des occupations frivoles qui témoigne de leur esprit tout aussi frivole d’après le lexique du divertissement « Elles allaient tous les jours au bal, à la comédie, à la promenade et se moquaient de leur cadette » (l. …afficher plus de contenu…
c)Au contraire, Belle est valorisée par le discours direct des prétendants et le lexique mélioratif « pour la Belle..Si honnête » « Bonne fille/tant de bonté/si douce/si honnête » (l.25 26 27). Ses qualités sont mises en avant et renforcées par les points d’exclamation. Le conditionnel (« serait ») exprime un fait probable mais non certain, alors que le passé simple (« voulurent l’épouser ») est effectif d’après le parallélisme « plusieurs amants qui seraient trop heureux de les épouser, quoiqu’elles n’eusses plus de fortunes » (l. 20 21) « plusieurs gentilshommes qui voulurent l’épouser, quoi quelle n’eut plus un sous » (l.