La vérité
Affirmer cela, c’est faire de la vérité une question purement subjective et relative, et renoncer du coup à l’idée d’une vérité absolue. Le sujet pose alors la question de l’opinion.
L’opinion, c’est la doxa des anciens, le pseudo savoir qui empêche le développement d’une science authentique. C’est ici d’ailleurs la forme la plus faible de l’opinion qu’on nous propose d’examiner puisqu’il s’agit de l’opinion de chacun, du jugement subjectif. La phrase, qui sonne comme une démission face à l’impossibilité de construire une vérité signifie : puisqu’une vérité universelle est impossible, nous renvoyons chacun à lui-même et aux croyances qu’il peut engendrer de lui-même. C’est ce relativisme absolu de l’opinion, l’idée aussi que toutes ces opinions se valent, un point de vue pessimiste sur la question de la vérité qu’on nous demande d’examiner ici. Cependant, il y aura lieu d’examiner aussi la proposition des épicuriens, qui renoncent à l’idée d’une vérité transcendante (accessible aux hommes) et lui substituent un concept pratique de la vérité (celle qui vous convient)
Le sujet interroge la thèse selon laquelle la vérité est la représentation subjective de la réalité.
Qu'est-ce pour la pensée être vraie ? A quoi reconnaît-on la vérité ?
On peut s'interroger en conséquence sur la distinction entre vérité logique et vérité matérielle c'est-à-dire finalement sur le fondement de la connaissance.
On ne peut éluder la question du rapport de la pensée au fait : existe-t-il un accord à priori entre la pensée et le monde des faits ou un accord à posteriori par exemple dans la vérification de ces faits ?
Peut-on s'assurer de la vérité d'une opinion?
(Tout jugement, si c'est un jugement, est le produit d'une pensée, d'un acte qui distingue l'opinion de la science, qui découvre qu'il ne peut savoir et trouver sans avoir cherché et qui s'oriente vers une enquête, vers la vérité et la justice. Il a donc de la valeur et mérite d'etre