1) La vision que donnent les médias. Un stéréotype se définit comme une idée préconçue, une opinion commune. On les appels parfois « clichés » ou, en sociologie, « prénotion ». Les stéréotypes sont très fréquents : les blondes sont idiotes, les suisses sont lents, les femmes sont dangereuses au volent, etc. Comme le dit Jean-Jacques Rousseau, un stéréotype est la première idée que l’on se fait en jugeant quelqu’un, quelque chose et sans approfondir : « La raison, le jugement, viennent lentement, les préjugés accourent en foule ». On a alors une généralité simplifiée appliquée à un groupe de personnes.
Comme nous l’avons vu, la société d’aujourd’hui est très stéréotypée. Ceux qui influencent le comportement des femmes sont principalement ceux provenant des medias. Les médias se caractérisent par les magazines, la radio, la télé, …
Les magazines sont acteurs principaux dans la vision que les femmes ont du corps parfait de leur époque : le corps d’un jeune femme mince, sexy, et à la peau parfaite. Les mots d’ordre sont donc minceur et jeunesse. Mais ces images de mannequins ne reflètent pas la réalité : ces femmes sont, la plus part du temps, trop maigre, et leur peau est retouchée grâce aux logiciels, tels que Photoshop ( le plus connu ). Les femmes sont donc confrontées à des modèles qu’elles essaient d’atteindre par tous les moyens, alors qu’ils sont inaccessibles, et même dangereux. Elles sont constamment en trin de chercher la perfection, ce qui, d’ailleurs, entretien le marché (voir I.B) de produits cosmétiques. De plus, une étude montre que cette image de minceur va en s’empirant, car, il y a 20 ans, les mannequins pesaient 8% de moins qu’une femme moyenne, contre aujourd’hui 23% de moins …
Enfin, les magazines suggèrent presque toujours en première page un gros titre sur une méthode minceur, une astuce pour atténuer les rides, bref, pour améliorer un corps « imparfait ».
La télé joue aussi son rôle quand à la vision de la femme parfaite ( ou homme