la violence
Souvent la victime a peur pour sa vie. Elle vit en état d'alerte, sous la menace constante de l'agression, qui peut surgir n'importe quand, pour n'importe quelle raison. Toujours sur le qui-vive, elle ne parvient jamais à être vraiment détendue. Elle manifeste des signes d’inquiétude et peut sursauter pour un rien.
A force d'être maltraitée, la victime se sent de plus en plus mauvaise et honteuse. La violence lui apparaît comme normale, voire justifiée. Son seuil de tolérance augmente au point qu'elle ne perçoit plus que ce qu'elle vit est inacceptable. Les violences répétées détruisent son estime de soi. Elle ne se sent plus capable de rien.
Parallèlement à la peur, les victimes de violence ressentent de la colère, de la révolte. Certaines ravalent leurs sentiments parce qu'elles ne s'autorisent pas à les exprimer ou qu’elles ont peur de déclencher une violence plus grande chez leur partenaire. D'autres réagissent avec agressivité. Elles vont par exemple crier, insulter leur partenaire, voire le frapper en réponse aux violences subies.
Les victimes de violence s'épuisent, se vident de leur énergie vitale. Elles souffrent souvent d'anxiété, de dépression, de stress, d'insomnies ou d'autres troubles. Par exemple nausées, étourdissements, douleurs dans la poitrine, maux de ventre, de dos, de tête, cauchemars, perte d'appétit, perte de concentration, dépendance à l'alcool, aux médicaments, pensées suicidaires, etc. Ces atteintes peuvent altérer la qualité de leur travail et entraîner des absences, avec le risque de perdre
I am not for the violence because:
Violence plunges victims in fear, guilt, shame and isolation. These reactions are normal; this is the life situation that is