La violence
En Tunisie, après les cas de violence envers les médecins survenus au mois d'aout 2011, le CNOM a diffusé récemment un communiqué de presse pour «condamner» ces actes et exprimer «sa profonde préoccupation» ou encore «appelle les autorités compétentes à mettre en place, sans délais, des solutions concrètes en faveur de la protection et la sécurité du corps médical et paramédical», sans préciser la nature de ces solutions concrètes.
Le ministère de la santé publique appelle «à la vigilance des citoyens, à leur sens des responsabilités et à leur attachement au secteur public pour décourager toutes velléités destructives et pour contribuer à sécuriser davantage ces lieux de soins»
Quand au syndicat des médecins : il «réclame une présence policière» et demande «en cas d'agression: tous les internes et résidents doivent arrêter immédiatement le travail».
Rappelons par l’occasion le code de déontologie tunisien:
«Article 5: Quelle que soit sa fonction ou sa spécialité, hors le cas de force majeure, tout médecin doit porter secours d'extrême urgence à un malade en danger immédiat, si des soins médicaux ne peuvent lui être autrement assurés. Article 6: Le médecin ne peut pas abandonner ses malades en cas de danger public sauf sur ordre formel des autorités qualifiées.»
Comment peut-on agir contre la violence envers les professionnels de santé?
Il faut au préalable discerner la violence émanant du patient et celle des accompagnants.
Une agitation, agressivité,