La violence à l'ecran
Et un autre de relativiser les choses : « Ceux qui estiment que la télévision ou les jeux vidéo sont violents feraient mieux de se remémorer l'époque de leur enfance et ce qui se passait sur une cour de récréation alors que l'émission la plus violente du moment était l'île aux enfants animée par le dragon Casimir... Ou feu vert par Jacques Careuil. Avez-vous visionné ce vieux film en noir & blanc où des gangs de gosses se rentraient dedans en se découpant les boutons de culotte ? »
Un autre souligne la valeur éducative de la fiction même quand elle est violente :
»Ce que j'ai découvert dans cette série est que la victoire y est systématiquement présentée comme le fruit de forces réunies et de conjuguées. En cela, Dragon Ball est manifestement plus éducatif que le spectacle offert par le monde politique qui se déchire dans la gestion des crises à résoudre. »
Mais, remarque un commentateur , « la pire violence télévisée est véhiculée par les journaux télévisés qui présentent, avec des précautions purement oratoires, des scènes de violence dans la vie réelle... »
Tout cela est tout à fait pertinent. En dernière analyse « il revient aux parents de surveiller ce que leurs enfants regardent à la télé. Et d'être là pour répondre à leurs questions de manière à leur apprendre l'esprit critique, la nuance et la réflexion... »
Et voilà qui constitue la meilleure conclusion à ce débat qui en somme pose un problème essentiellement de nature éthique.
Il appartient aux parents d’abord, à l’école ensuite, aux médias enfin d’éveiller toujours à tout propos l’esprit critique des enfants, des adolescents et des jeunes (et des moins jeunes) adultes et à stimuler leur sensibilité éthique face à tous les drames humains,. Qu’il s’agisse du massacre de Dendermonde où des souffrances insupportables provoquées par les