La vie vaut-elle d'être vécu?
La vie au sens existentiel nous oblige à faire des choix sur la trace que nous comptons imprimer dans le monde. Dans un premier temps sera examinée la notion de vie où l’existence trouve sa place. Puis nous fonderons la valeur que peut prendre l’existence dans les domaines de la conscience, du sentiment amoureux, du travail et de la politique. Enfin nous ferons la critique de ces différents champs en établissant que l’absence de prise en compte réelle du sujet peut conduire celui-ci à être totalement désenchanté.
1) Examen du concept de vie :
Dans son premier sens, le vie désigne l ensemble des processus biologiques caractérisant les êtres vivants : la naissance, la croissance, le vieillissement et la mort sont les étapes nécessaires de cette vie au sens biologique. Ici elle est la fatalité naturelle, propre à tous les êtres vivants, qui y participent sans l’avoir désirée. Ce n est pas elle que la question met en cause. La question est existentielle et c est là que se marque la différence entre l’homme et l’animal.
L’animal n’a pas conscience de sa temporalité fini alors que l’homme a la capacité rationnelle de prendre conscience du temps qui l’amène vers la mort lui signifiant ainsi qu’il doit faire quelque chose de la vie.
Ainsi la question posée nous conduit à tenter de comprendre ce qui mérite d’attirer notre attention dans l’existence à partir du moment où celle-ci est réfléchie consciemment.
2)- La vie mérite d’être vécue :
- L’homme doit apprendre à se connaître dans le mouvement réflexif propre à sa condition. Le sujet se prend pour objet de réflexion et en cela son être apparaît. La démarche cartésienne est le prototype de cette recherche d’identité. Ainsi les facultés de l’entendement prennent place dans cette recherche ontologique (cf. Méditations métaphysiques ; Descartes). La vie ainsi désignée est la mienne avec ses particularités pouvant être source de joie intellectuelle…
- Ici prend place l’épreuve