La vie et l'oeuvre d'alexander Neill
Vers la fin du XIXème siècle et au début du XXème siècle, on voit apparaître progressivement un mouvement très puissant qui a pour but de renverser la pédagogie traditionnelle d’autrefois. Effectivement, cette pédagogie dite vieillotte ayant comme finalité la transmission d’une culture objective en formant l’enfant de façon à le faire rentrer dans le moule qui lui est destiné, se retrouve fortement critiquée par plusieurs auteurs qui mettent de l’avant la pédagogie nouvelle en opposition. Plusieurs facteurs ont influencé l’émergence de cette pédagogie. Entre autre, la fin de la première guerre mondiale qui a fait naître certaines idées dans la tête des grands réformistes de l’époque. Tout en sachant que les gens ont la volonté de développer l’esprit critique de la population en vue de contrer les risques de propagandes, on voulait aussi à tout prix scolariser le peuple pour leur donner accès à l’information, aux sciences, etc. De plus, avec l’urbanisation et l’industrialisation grandissante, on se rend compte que les hommes les plus puissants sont généralement les plus éduqués, mieux payés et c’est aussi ceux qui décident de la guerre, mais qui n’y participent pas. On veut créer un homme nouveau, et pour ce faire, on créera la science de l’éducation en intégrant la psychologie à la pédagogie. On se rend compte de l’importance qu’à l’éducation sur la population et on prône la réforme. On ne cherche plus à transmettre une culture, mais plutôt à développer l’enfant. On ne voit plus en l’éducation un système d’influence et conformisme, mais plutôt comme une façon de former les futurs citoyens en permettant un développement des forces immanentes de l’enfant. À partir du moment où les écoles entreprirent de s’intégrer au système d’éducation nouvelle, on cessa de se limiter aux seules dimensions intellectuelles: on s’occupa de l’ensemble des aspects de l’être humain. Il est important de spécifier que la pédagogie nouvelle n’est pas un type de pédagogie