La vie est brève et le désir sans fin de patrick lapeyre - eléments
La fluidité avec laquelle on est emporté au fil des pérégrinations (déplacements continus) de Nora, l'aisance avec laquelle on passe de la stupeur indécise de Louis à la déception sans colère de Murphy. Entrer dans la tête de ces personnages semble une évidence tant ils sont compréhensibles, humains...
Car si tous semblent désirer sans fin (Nora pour la plupart, dont on ne cesse de chercher à comprendre d'où vient son pouvoir d'attraction), aucun ne semble capable de prendre une décision. Aucun n'a la volonté ou le courage de mettre fin à sa souffrance, et même pire, chacun a trouvé pour seule échappatoire de faire souffrir à son tour ceux qui l'entourent. Peut-être pour équilibrer la balance sadisme-masochisme de toutes ces relations bancales.
Mais s'il est certain que l'identification lecteur-personnage est le moteur de la lecture, dans le cas présent le seul masochisme consiste à poursuivre jusqu'à la dernière page, pour constater que si le début est irritant, la fin est carrément incohérente, l'auteur fidèle à ses créatures ne pouvant se résoudre à un quelconque choix.
Titre emprunté du poète japonais Issa komanachi (fin XVIII)
Histoire de deux hommes qui aiment la même femme. Ils ne se connaissent pas du tout, l’un vit à Londres, l’autre à Paris. Entre les deux circule donc cette étrange femme du nom de Nora Neville. Circulation, désir.
Modèle : Manon Lescaut, (roman-mémoires de l’abbé Prévost qui montre la force que possède la passion
(remake contemporain) inspiration de prévost et de l’opéra de massenet.
Histoire de désir et d’argent. Pourquoi l’argent ? puisqu’on ne peut pas manier ce qui n’a pas de prix
Suprise : début léger, distancié
Tendu, triste, roman sur la catastrophe amoureuse (l’amour ‘na pas de solution)
Acton RAPIDe (manon lescault)
Mais plages de lenteur car au mileiu de scène d’amour ils ont sans cesse des perceptions latérales qui