la vie est belle
Sur fond de crise de l'emploi, le pays se vide de ses matières grises.
Combien peut coûter un " cerveau " marocain à l'étranger ? " Trente fois plus cher que le SMIG au Maroc ", crie un ingénieur au chômage depuis des années. Alors que l'on parle de plus en plus de valorisation des ressources humaines et d'encadrement des entreprises.
" La diminution des opportunités de travail et l'absence d'un climat favorable d'emploi incitent à la fuite des compétences et des cerveaux malgré les efforts déployés par l'Etat pour leur formation ", a-t-il souligné sous la Coupole. " Ce problème, a-t-il ajouté, touche à des degrés différents tous les pays du monde, dont ceux de l'Europe ; étant entendu que ces derniers demeurent de grands récipiendaires des compétences africaines, dans tous les domaines. Le ministre a sans doute sous-entendu que le phénomène est purement continental et que la fuite des cerveaux est l'un des maux endémiques du continent noir.
" L'Afrique se vide dangereusement de ses matières premières et de son énergie, par la fuite des capitaux et des cerveaux ", explique, à ce propos, une étude internationale réalisée par la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Le préjudice subi profite à l'Occident qui récupère les bénéfices de longues années de formation.
A l'instar des autres pays africains, le Maroc se vide de sa matière grise et de ses compétences : chercheurs, informaticiens, médecins, personnels hautement qualifiés... L'une des causes est à chercher au niveau de la qualité des offres d'emploi qui reste chétive par rapport à celle des pays développés.
D'autres facteurs aggravant s'y mêlent dans les autres pays du Continent noir; notamment " les crises économiques, le taux de chômage élevé, les violations des droits de l'Homme et le manque de services sociaux adaptés, tels que la santé et l'éducation ". Des données