La douce vie du citoyen S'il est assez riche pour en posséder, le citoyen est servi par des esclaves, et choyé par les femmes de la maisonnée. Il sort quand il le veut ou quand il le doit, plus ou moins bien vêtu selon ses moyens et selon ses goûts, en général drapé dans un chiton (tunique) et un himation (manteau) bien propres, tenant parfois une canne à la main ; il sort de temps en temps en famille, mais souvent seul ou accompagné d'un esclave qui porte éventuellement ses paquets ou les objets dont il peut avoir besoin, notamment une torche, la nuit. Il se rend souvent du côté de l'agora, pour retrouver des amis et bavarder. Tant qu'il est jeune, il peut aller s'adonner à des exercices sportifs à la palestre, se faire masser, se doucher, et en profiter pour écouter les conférences souvent organisées dans le cadre du gymnase ; s'il est vieux, il peut aller admirer les jeunes gens dans leurs activités sportives (bien que la venue des hommes âgés à la palestre soit parfois réglementée, afin d'éviter que les homosexuels n'aillent importuner les éphèbes) et discuter avec eux ou avec ses contemporains. De temps en temps, s'il a une certaine aisance financière, il invite chez lui quelques amis, uniquement des hommes, des citoyens, pour un dîner suivi d'un symposium, c'est-à-dire d'une sorte de banquet où l'on devise en buvant, allongé sur un lit destiné à ce genre de réunions ; parfois, c'est lui qui est invité et qui va passer la soirée, entre hommes, chez un ami ; les seules femmes éventuellement présentes sont, s'il s'agit d'un banquet de riches, des danseuses ou des acrobates louées pour un spectacle, ou des courtisanes joueuses de flûte invitées pour le plaisir que peut procurer leur compagnie.
L’engagement militairte Quelle que soit sa situation de fortune ou son lieu de résidence en Attique, le citoyen peut ou doit, selon le cas, participer à la vie militaire, à la vie politique et judiciaire et à la vie religieuse de son pays.