La vie au moyen-age
Dans les vers 6 et 7, l'image développée exprime la fatalité. Il y a un parallélisme : la main (Allemands) jette les dés et fixe le destin inéluctable des déportés.
Aux vers 13 et 14 : « Jean-Pierre » : prénom français, catholique, qui fait référence à « Jésus » au vers suivant. « Natacha » : prénom slave, tsigane, qui fait référence aux persécutés. « Samuel » est d'origine juive. A l'époque de l'écriture de la chanson, Jéhovah est une branche de la religion juive. Vishnou est le dieu protecteur indou (avec une trompe d'éléphant). Ainsi tout le monde est concerné (il y avait très peu d'indiens dans les camps) : hyperbole.
Rythme ternaire : 3 / 3 / 3, mais les termes ne correspondent pas : volonté de diversifier noms et religions.
La première strophe revient comme un refrain à la fin mais avec un changement grammatical : le poème est cyclique : la première strophe correspond à la dernière. « Ils » (point de vus omniscient) devient « vous » (discours postmortem, l'auteur s'adresse aux morts) : désir de rendre hommage. « vous » inclusif : l'auteur s'adresse en fait à tout le monde.
Le vers 25 marque un tournant dans le poème. En effet, il y a un changement au niveau de la temporalité : après avoir raconté, Ferrat prend la parole, ce qui témoigne de l'aspect engagé du poète. « On » : morale.
Jean Ferrat souhaite accomplir le devoir de mémoire : « pour qu'un jour les enfants sachent qui vous étiez » et répondre aux négationnistes : « on me dit », « il vaut mieux », en combattant la censure : « Mais qui donc est de taille à pouvoir m'arrêter ? ». En effet, à sa première sortie,