la victime facile
1) SON INFIRMITE
Au début du texte, Maupassant nous parle de la classe social du personnage principal, l'aveugle « un paysan, le fils d'un fermier normand » (ligne 16). Il est ensuite décrit physiquement par des comparaison péjoratif « deux grand yeux blancs comme des pains à cachet » (ligne 24-25) ou par des hyperboles « son horrible infirmité » ( ligne 18). Puis l'auteur montre l'incapacité de l'aveugle « son impuissance à ne rien faire » (ligne 36) et emploi le terme « impotent » (ligne 42) pour évoquer son impuissance, sa redondance. L'aveugle est qualifié comme un être différent, un infirme, et une proie facile à écraser.
2) SA PASSIVITE, SA FAIBLESSE
L'aveugle est aussi une personne très faible et passive. Il ne se défend pas ou très peu « son impassibilité sous l'injure » (ligne 25). Le personnage ne peut rien faire « on le contraignit à mendier » (ligne 64),il est désigné par « le », sa montre sa dépendance, sa soumission comme s'il était devenu un animal de foire, « enfermé en lui-même » (ligne 25). L'aveugle était devenu une chose réification « il allait s'asseoir devant la porte en été, contre la cheminé en hiver, et il ne remuait plus jusqu'au soir » (ligne 30-31), « pas un geste, pas un mouvement » (ligne 52).
L'aveugle est qualifié comme un être soumis, faible et facile à martyriser. 3) SON EXCLUSION
Le protagoniste est également une personne exclu. L'aveugle est exclu car c'est une victime facile et un faible « souffre-douler » (ligne 38) c'est une manière d'emplifié le martyrir du personnage ; « sorte de bouffon-martyr » (ligne 38) on exploite, on rit de sa souffrance par un entourage sadique ; « sorte de proie » (ligne 38) l'aveugle est chassé, persécuté, qui suggère la violence. Il y a néologisme avec le mot « bouffon-martyr ». On le compare à une gueux « comme un