La vectorisation Copie
La vectorisation s'effectue via des vecteurs de taille nanoparticulaire. Il en existe différents types qui permettent l'internalisation des molécules thérapeutiques et leur transport.
Il s'agit d'une capsule qui peut servir à transporter différentes molécules à travers l'organisme. On dit qu'ils sont nanoparticulaires si leur taille est de l'ordre du nanomètre.
Il existe différentes sortes de vecteurs. Les liposomes sont de petits réservoirs aqueux sphériques constitués de phospholipides, comme les membranes cellulaires. Ils existent naturellement à l'intérieur des cellules mais peuvent aussi être reconstitués artificiellement. Ayant une paroi du même type que les membranes cellulaires, ils peuvent se fusionner à elles et permettre ainsi d'y délivrer le contenu qu'ils incluent. Les SLN (solid lipidic nanoparticules) sont constituées de lipides solides à température physiologique (+-37,5°), constituées de cires ou de triglycérides sous forme de polymères. Leur grande stabilité en font des vecteurs de choix. Leur développement à permis de découvrir les LDC (lipid drug conjugate) et les NLC (nano structured lipid carrier).
Les vecteurs ne doivent pas être toxiques pour l'organisme : ceci concerne les éléments constitutifs des particules et leur mode d'assemblage. C'est pourquoi ils sont constitués de polymères biodégradables soit homopolymères (exemple : acide lactique) ou copolymères (exemple : association d'acide lactique et d'acide glycolique).
Les scientifiques préfèreront les nanoparticules fabriquées par des techniques mécaniques de température, pression et pulvérisation (passage à travers des membranes poreuses pour en établir la taille) plutôt que des techniques utilisant des solvants dont les reliquats risquent d'être toxiques pour les cellules. Toutefois la formulation et le protocole de fabrication dépend de la molécule à encapsuler et de l'application finale souhaitée. Les liposomes et les SLN sont