la transcription
Activité 1 : Passage de l’ADN à l’ARN : la transcription.
On appellera le brin 1 « le brin transcrit » et le brin 2 « le brin non transcrit »
On constate que le brin transcrit est complémentaire avec l’ARN, selon les relations suivantes :
A->U
G->C
T->A
C-> G
Brin Transcrit/ARNm
On constate, quand nous comparons le gène ADN non transcrit et l’ARNm que l’uracile de l’ARN remplace la thymine de l’ADN non transcrit en totalité.
Démarche explicative :
Dans le noyau, le gène qui s’exprime sert de modèle pour la fabrication d’une molécule d’ARN : c’est la transcription. La transcription utilise les propriétés de complémentarité des bases azotées. Pour synthétiser un brin d’ARN, un seul brin d’ADN est nécessaire : c’est le brin transcrit. Une enzyme, l’ARN Polymérase, permet la synthèse de l’ARN et catalyse et ajoute, un à un, les nucléotides du brin d’ARN en formation. L’ARN polymérase ouvre la molécule d’ADN en séparant ses 2 brins au niveau des liaisons hydrogènes faibles, apporte les ribonucléotides correspondant à la séquence du brin transcrit d’ADN en plaçant à chaque fois un ribonucléotide G en face d’un nucléotide C, un ribonucléotide C en face d’un nucléotide G, un ribonucléotide A en face d’un nucléotide T et un ribonucléotide U en face d’un nucléotide A. De plus elle polymérise les ribonucléotides entre eux afin de former la molécule d’ARNm complète, puis elle referme la molécule d’ADN. La transcription a ainsi permis la synthèse d’une molécule d’ARN simple brin, complémentaire du brin transcrit de l’ADN. Cette ARN porte donc l’information génétique, toujours sous la forme d’une séquence nucléotidique. L’ARN, ensuite exporté dans le cytoplasme, devient un ARN messager. L’ARN messager est donc une molécule intermédiaire entre l’ADN d’un gène et la protéine codée par le gène.
Comme l’ADN, l’ARN est composé d’une succession de nucléotides. Mais ces nucléotides sont légèrement différents : en effet