La tragédie Grecque
Le genre tragique trouve son origine en Grèce antique.
Le 1er concours tragique des Dionysies (fête donnée en l’honneur du Dieu Dionysos) et se situe vers – 534.
La tragédie Grecque est principalement connue grâce à 3 grands auteurs :
Eschyle
Sophocle
Euripide
Caractérisée par des spécifiques de jeu, de structure, la tragédie occupe une place particulière du sein de la société athénienne.
La principale caractéristique formelle de la tragédie est la distinction, entre le chœur et les personnages interprétés par des acteurs.
Aristote définie la tragédie comme « L’imitation d’une action de caractère élevé et complète dans un langage reflué d’assaisonnement, imitation qui est faite par des personnages en action, et qui, suscitant pitié et crainte, opère la purgation propre à pareilles émotions représentant la terreur et la pitié… »
La pièce est écrite en vers et l’action fait alterner les parties-récitées, dialogués, à la manière d’un Opéra.
La tragédie se situe dans les temps reculés, au mythique, dans l’Antiquité grecque ou romaine, à l’époque biblique.
Les personnages tragiques prouvent leurs héroïsmes dans un combat contre la fatalité. Placés devant des choix difficiles (le dilemme tragique), ces héros ne peuvent éviter un dénouement malheureux.
Comme la comédie, la tragédie a un double objectif : plaire et instruite (placere et doure) mais avec d’autres moyens.
La tragédie suscita, selon Aristote. « La pitié et la crainte ». La crainte pour soi-même, la pitié pour autrui. Ces sentiments sont paradoxalement des sources de plaisir.
La tragédie a aussi une fonction morale. S’identifiant aux héros , le spectateur éprouve, en même temps qu’il les rejette, deux passions génératrices de souffrance : c’est ce qu’on appelle la catharsis (ou purgation des passions)