La traduction ~ anglais/français
Ça peut paraître bête, dis comme ça, mais la traduction est un exercice de mise en français — aussi, une bonne traduction est avant tout un texte compréhensible et fluide. N’hésite pas à te demander si les choses se disent réellement comme ça en français. Tant pis si tu dois quelque peu t’éloigner du texte, je te promets que c’est préférable.
I. La Règle N°1
Est-ce que tu la connais ?
C’est celle qui dit qu’il ne faut jamais, JAMAIS, JAMAIS calquer un texte d’une langue à une autre.
Je vais être honnête : je reste vraiment très partagé quant à cette règle parce que je l’enfreins constamment dès que je dois travailler avec des débutants qui ont besoin de faire une traduction : avec les phrases courtes et simples, ça reste encore possible d’utiliser cette méthode.
Malheureusement… les textes au Bac sont rarement composés de phrases simples. Est-ce que cela signifie qu’il ne faut faire en aucun cas de traduction littérale ?
Je ne crois pas que tu vas aimer la réponse : car en fait, c’est à la fois oui… et non !
II. Procédé n°1: la traduction littérale
Si tu devais traduire « I left my book on the table », que mettrais-tu?
Quelque chose comme « J’ai laissé mon livre sur la table », n’est-ce pas ?
Autre bel exemple de traduction littérale :
« Where is she ? »
« Où est-elle ? »
Calquer, c’est le procédé qu’il faut choisir à chaque fois que c’est possible. Maintenant, question de bon sens, si la traduction n’est pas correcte, il faut choisir un autre procédé !
III. Procédé n°2: l’équivalence
Faire une équivalence consiste à trouver l’expression ou la construction française qui correspond à celle utilisée en anglais.
Je vais commencer par les équivalences de construction. Une facile :
« I want you to listen » « Je veux toi écouter. » Cela n’a aucun sens.
« Je veux que tu écoutes. » est la traduction équivalente.
Pour les expressions, ça peut s’avérer plus compliqué car il faut pouvoir les reconnaître —