La tolérance est elle toujours une vertu
La tolérance, par définition général, désigne la capacité à accepter ce que l'on désapprouve, c'est-à-dire ce que l'on devrait normalement refuser aux autres, ou se refuser à soi même. A sens moral, la tolérance consiste à effectuer un travail sur soi même, et à apprendre à accepter des choses qui ne nous ressemblent pas. Quant à la vertu, ici utilisée pour qualifier la tolérance de qualité, remet en cause celle-ci. Peut on associer ces deux mots ensemble et affirmer ceci comme étant toujours une vérité ? Pour y répondre, dans un premier temps, nous parleront du fait que la tolérance soit en effet une vertu. Puis dans un deuxième temps, nous nous concentrerons sur ce que la tolérance engendre, et sur ses éventuels défauts. Enfin, dans un dernier paragraphe, nous conclurons et fermerons cette question.
La tolérance peut être en effet considérée comme étant une vertu en considérant la tolérance comme le fait de reconnaitre un mal, mais de refuser de la combattre car cela engendrerait un mal encore plus grand. La tolérance conduit donc a une abstention volontaire dans le combat contre un mal, ceci n’étant pas vu comme une relativisation des notions du bien et du mal mais comme une prise de conscience qu’un mal ne peut pas être forcement combattu sans produire un mal plus grave encore. Dans ce cas, la tolérance est associée à la notion absolue de bien. La tolérance cache de nombreux aspect, dont une que nous rencontrons tout les jours, j’évoque ici la tolérance sociale, qui est en fait la capacité d’acceptation d’une personne ou d’un groupe devant ce qui n’est pas similaire à ses valeurs morales ou les normes établies par la société. « La règle d’or de la conduite est la tolérance mutuelle, car nous ne penserons jamais tous de la même façon, nous ne verrons qu’un partie de la vérité et sous des angles différents ». Gandhi, extrait de tous les hommes sont frère. On peut considérer cette forme d’intégration comme