La thérapie génique
Historique :
La thérapie génique est en réalité un concept assez récent, en effet, la communauté scientifique s’y intéresse pour la première fois à la fin des années 60, et on commence à l’appliquer à la fin des années 80 (1989, Etats-Unis). Malheureusement, malgré tous les essais effectués, aucun résultat n’est satisfaisant, jusqu’au début des années 2000, où les efforts sont enfin récompensés.
Applications actuelles :
Actuellement, la thérapie génique consiste à introduire du matériel génétique (gène) dans les cellules d'un organisme pour y corriger une anomalie (mutation, altération...) à l'origine d'une pathologie. Il s'agit souvent d'apporter un gène normal et fonctionnel dans une cellule où le gène présent est défectueux. Ce procédé s’effectue (ex vivo ou in vivo, ici ex vivo) en plusieurs étapes :
Défauts :
Le principal défaut de la thérapie génique est le fait que la plupart, sinon la totalité des essais se soldent par un échec (au cas contraire, elle n’améliore que très légèrement la santé du patient).
Seuls quelques succès ont été reconnus et ont fait qu’aujourd’hui la thérapie génique existe encore : en 1998-99, le traitement contre le SCID-X (maladie portant sur le chromosome X) avait marché, sur une vingtaine d’enfants tous ont été guéris (mais 4 d’entre eux sont devenus leucémiques par la suite); et le traitement contre certaines maladies oculaires.
Ensuite, bien, sur, il reste le défaut du prix, défaut qui fait qu’aujourd’hui cette thérapie n’est réservée qu’aux pays riches, qui peuvent se payer des laboratoires de recherche (financés par les organismes caritatifs, le gouvernement et surtout par l’industrie).
Problèmes éthiques :
La thérapie génique pose deux problèmes éthiques majeurs :
-le fait que cette thérapie ne soit accessible pour l’instant que dans les pays riches, ce qui créé une inégalité des soins
-l’action de modification du gêne, qui pourrait, si cette thérapie se développait,