La theorie du jeu
Au XVIIIe siècle, D’après ROUSSEAU le jeu peut procurer du plaisir mais il doit être utile : par exemple dans l’éducation des enfants. Il donne alors une valeur philosophique au jeu.
D’après le livre de Colas DUFLO (le jeu de PASCAL à SCHILLER), c’est KANT qui a inventé le thème du jeu en philosophie.
Pourquoi l’homme joue t il ? Est ce un moyen pour lui de communiquer avec les autres hommes et ainsi de faire partie de l’humanité ?
Nous allons essayer de répondre à ces questions en faisant une analyse de texte dans une première partie et en dégageant l’intérêt philosophique du texte dans une seconde partie.
Dans la première partie du texte l’auteur nous indique que pour l’analyse du comportement humain : « l’homme pour lui seul, ne joue pas ». Pourquoi Kant dit il cela ? Même quand il joue au solitaire ou au bilboquet (qui sont pourtant des jeux solitaires), pour l’homme seul ces moments ne sont pas des jeux. Il fait tout cela uniquement dans le but de montrer son habileté aux autres hommes. Le jeu devient jeu uniquement en présence d’autres hommes. Le terme sérieux nous précise que nous ne sommes pas dans le domaine du divertissement mais bien dans un enjeu pour l’homme.
La comparaison avec les efforts fournis pour le « beau » confirme la thèse que le jeu comme le beau n’a d’importance qu’à travers les autres. Car ce sont les autres hommes qui donneront une valeur au beau, ce sont les autres qui le feront exister.
KANT renforce l’hypothèse que même seul avec des animaux, l’homme joue comme avec des humains avec les mêmes relations : sympathie, confiance, respect et domination.C’est à dire qu’un homme abandonné sur une île déserte, recrée un semblant de société humaine, parce qu’il en a besoin et qu’il doit se donner