La terre
Gaylord Nelson, sénateur du Wisconsin, a proposé la première manifestation environnementale d'envergure sur le territoire américain pour secouer le monde politique et forcer l'insertion de la problématique environnementale dans le cadre politique national. « C'était un pari, mais cela a fonctionné »1, rappelle-t-il. En effet, ce premier Jour de la Terre a mené à la création de l'agence de protection de l'environnement des États-Unis (EPA) et à l'adoption de la loi « Clean Air, Clean Water, and Endangered Species ». En 1990, sous l'égide de l'environnementaliste américain Denis Hayes, le Jour de la Terre est devenu un événement planétaire, mobilisant 200 millions de personnes dans 141 pays et jouant un rôle de levier pour les enjeux environnementaux mondiaux. Le Jour de la Terre a donné un élan énorme aux campagnes de sensibilisation à la réutilisation et au recyclage et a aidé à préparer le terrain pour le Sommet de la Terre des Nations Unies de 1992 à Rio de Janeiro.
Au Québec, il est célébré depuis 1995 en organisant toutes sortes d'activités de sensibilisation face aux enjeux environnementaux. Le Jour de la Terre fait résonner haut et fort le message que des citoyens de toute la planète souhaitent une action rapide et décisive en faveur de l'énergie propre.
Journée équinoxiale[modifier]
En février 1971, le secrétaire général des Nations unies, U Thant signe la proclamation du jour international de la Terre. Il est traditionnel de fêter ce jour en faisant retentir au moment de l'équinoxe la cloche de la paix (Cloche japonaise de la paix), une cloche offerte par le Japon aux Nations Unies.