La tempête xynthia, lv
I°) Généralités sur la tempête
Il s’agit d’une dépression météorologique ( diminution de la pression atmosphérique notable : exprimée en Pascal ) qui a eu lieu entre le 26 février et le 1er mars 2010, caractérisée par des vents forts ayant entrainé des inondations, et frappant une partie de l’Europe ( notamment de l’Ouest ). La France reste le pays le plus touché sur le plan matériel ( Xynthia sera qualifiée de « tempête la plus dévastatrice depuis 1999 » ) et humain ( on dénombre 53 morts en France et 65 au total en Europe ).
Des vents allant jusqu’à 160km/h ont été enregistré en zone habitée à l’île de Ré, jusqu’à 242 sur le pic du midi. Les inondations ont ravagé en Charente-Maritime plus 40000 hectares de terres soit 10% de la surface cultivée. 1 million de foyers ont été privés d’électricité au matin du 28 février notamment dans les départements les plus touchés : Poitou-Charentes, Pays de la Loire, Auvergne, Centre, Limousin.
II°) Le bilan de la tempête : causes, conséquences et responsabilités incriminées
La cause des inondations ( marées entre 6 et 7 mètres en moyenne lors de la tempête Klaus mais beaucoup plus importantes lors de cette tempête, cf ci-dessous ) est liée aux digues qui protégeaient le littoral et qui se sont ébréchées, ou qui ont été submergées, permettant à la mer d'envahir les terres situées sous le niveau des marées hautes. Le courant a accentué les brèches, provoquant de graves inondations dans des quartiers habités et occasionnant les nombreuses victimes. Au total, c’est près d’une soixantaine de maisons du littoral vendéen qui se retrouvent noyées sous plus de deux mètres d’eau sans que les plongeurs-sauveteurs ne parviennent à les visiter pour les évacuer.
Quand aux secours globalement efficaces, la France aura mobilisé quelques 1 800 personnels de secours, 8 hélicoptères de la sécurité civile, et 60 pompes d’une capacité d’épuisement de 26 000 m3/h … La France possède en effet un