La technique
(Le Nouveau Réveil 19/03/2010)
A l'occasion du cinquantenaire de la BNI ex-CAA, Victor Nembellessini Silué, PDG de ladite banque a rencontré la presse pour échanger avec elle sur les résultats de la BNI. A l'occasion, le PDG de la BNI a fait la lumière sur l'affaire LEV-CI - Gold 2000.
Monsieur le PDG, la BNI, votre banque, a 50 ans. Depuis quelque temps, on sent une réelle agressivité au plan médiatique. Qu'est-ce qui fait courir la BNI et pouvez-vous nous situer sur l'état de santé réelle de cette banque ?
Effectivement, ça fait 50 ans. C'est une banque qui a connu une mutation profonde de ses activités. Aujourd'hui, je suis heureux qu'on désigne la BNI sans se référer forcément à la CAA. Nous avons reçu pour mission de restructurer cette institution. Initialement, la CAA avait trois métiers ou disons trois activités principales : mobiliser les ressources en interne pour le compte de l'Etat, assurer le service de la dette publique et gérer les dépôts des Etablissements Publics Nationaux (EPN). Cela a changé. Depuis 1998, la CAA est devenue une banque, une restructuration commanditée par le gouvernement et la Banque Mondiale a été décidée. En 2001, changement de l'équipe managériale, une feuille de route claire a été donnée, six missions stratégiques ont été développées : mobiliser l'épargne publique et pouvoir faire une transmutation en épargne longue, financer les établissements financiers et les banques, financer le secteur agricole, être un acteur important dans le développement des Bâtiments et Travaux Publics (BTP), financer les Petites et Moyennes Entreprises (PME) et Petites et Moyennes Industries ( PMI), être un acteur sur le marché des capitaux (création de BNI Finances et BNI Gestion). Notre économie nationale a fonctionné avec un seul bras, le marché monétaire. Le marché financier est très peu sollicité. Or c'est là qu'on peut