La technique
Un début de problématisation ... Introduction :
Nous vivons dans un monde où la technique est tellement omniprésente, elle joue un rôle si considérable que nous avons même fini par caractériser notre modernité par sont trait le plus apparent : la technique. La technique est la marque de notre époque, elle est la matérialisation évidente de notre savoir. Mais sous quelle aspect la technique fait-elle donc partie de notre culture ? Faut-il n’y voir qu’une simple pratique en prolongement des outils traditionnels ?
La technique contient-elle dans son développement un projet, une puissance, qui a sa propre logique ? Il nous faut donc reconsidérer la question de la technique sous un autre angle et nous interroger sur le destin qu’elle a tracé à l’Occident. La technique est-elle un art perfectionné de manipulation qui n’engage par réellement une civilisation ou bien est-elle davantage ? Y a-t-il dans la technique un projet qui engage non seulement les ressources de la Terre, mais le sens de la vie humaine ? Sous sa forme la plus anodine, l’objet technique enveloppe une représentation d’un rapport de l’homme à la Nature qui reste inaperçu. En d’autre terme : La puissance technique peut-elle transformer la morale ou n’est-elle qu’un instrument parmi d’autres dans notre manière de vivre ?
La technique est-elle libératrice ?
Ainsi, les avantages amenés par le progrès technique semblent être compensés négativement par les inconvénients qui l’accompagnent : plus nous pouvons aller vite, et loin, plus nous pouvons communiquer facilement, plus les exigences du monde du travail et de la société sont oppressantes. Parce que la technique permet d’aller vite, nous n’avons plus le droit de « prendre notre temps ». Parce que la technique permet d’être relié au monde (par le téléphone portable) à chaque seconde, nous n’avons plus le droit à la solitude etc. L’homme n’impose pas son rythme et ses valeurs à la technique-