La taxe plate : l'impôt pour les pays en développement
Il semble y avoir aujourd’hui un consensus en matière monétaire selon lequel la politique monétaire « active » fondée sur une version du keynésianisme est contreproductive. Cela est largement dû au fait que d’abord, ses effets éventuels sont longs à venir et difficilement prévisibles pour les agents économiques. Mais surtout, ce type de politique monétaire ouvre la porte à des manipulations politiciennes, qui se situent très loin de l’intérêt général, et qui génèrent les cycles politico-monétaires aux effets dévastateurs sur l’économie. De plus, nous avons de nombreuses preuves empiriques que le secteur privé absorbera toute fluctuation inévitable de l’activité économique et stabilisera l’économie si elle n’est pas perturbée par des politiques brutales non anticipées. Ainsi, on s’accorde de plus en plus sur le fait que la meilleure manière de conduire la politique monétaire est de la confier à une banque centrale indépendante, une banque qui agira selon des règles bien établie plutôt que de manière arbitraire. Ces règles adaptables et peuvent s’ajuster – de manière prévisible - aux changements permanents de la croissance réelle et de l’intermédiation financière. Ce système permet de dépolitiser la politique monétaire. Bien que non indépendante de manière formelle, la Banque centrale indienne a suivi ces prescriptions depuis quelques temps.
Reste la politique fiscale. Il