La sévérité et l'éducation
Jadis, selon les histoires de nos grands-parents, et même de nos parents, la sévérité faisait partie intégrante de la vie des enfants. À la maison, et surtout à l’école, on ne connaissait pas d’autre façon d’élever les petites filles et les petits garçons que la rigidité et la discipline. Ainsi, il n’y avait pas d’autre choix que d’obéir et d’être soumis. Cependant, de nos jours, ces habitudes ont changées dans la mesure où on a une vision complètement différente de l’éducation de nos enfants. La sévérité est toujours pratiquée dans certaines maisons et institutions. Pour certaines personnes, elle demeure indispensable . Toutefois, est-elle vraiment nécessaire ou existent-ils d’autres manières d’agir face à l’éducation des enfants ?
En premier lieu, il est évident que la sévérité comporte certains avantages. Voici quelques uns d’entre eux.
Tout d’abord, il est certain que la sévérité crée l’obéissance et l’ordre, deux éléments essentiels à une bonne éducation. En effet, cette discipline devient très utile afin d’imposer une méthode à l’enfant pour lui apprendre à être constant et responsable. Par exemple, auparavant, on apprenait qu’on ne devait pas dire de mensonges et si on le faisait, notre mère nous disputait. Si on le refaisait, elle perdait notre confiance. Il fallait donc éviter d’être méchant. En vérité, toute action entraîne une conséquence ; si on interdit à nos enfants d’aller en vacances à cause d’une mauvaise conduite, ils apprennent ce qu’ils ne doivent jamais refaire.
D’autre part, il y a certaines situations où la sévérité devient la manière la plus convenable d’agir. À certains moments de leur vie, faire abstraction d’une certaine rigidité peut être contre-productif pour la croissance des enfants. Pour la formation de son caractère, un adolescent n’a pas besoin de parents permissifs mais d’un père et d’une mère qui sachent ce qui lui convient le mieux. À l’école, il peut aussi