Des inégalités sont également visibles à l’échelle d’une ville. Nous allons prendre comme exemple dans un premier temps, la ville de Rio de Janeiro.
Rio de Janeiro est une mégalopole Brésilienne qui est la seconde ville la plus importante, en matière économique du pays. Elle tient sa puissance du tourisme et des ports industriels très performants. Cette ville est spécialisée dans la métallurgie, la sidérurgie, la mécanique, la chimie, ou encore la construction navale. Ainsi de grands groupes de FTN sont implantés comme ‘voltswagen‘, mais également la compagnie pétrolière ‘pétrobas’ qui exploite le pétrole présent aux alentours de la ville mais également dans les eaux profondes du littoral. Cependant toute la population ne jouie pas de l’apport économique apportés par ces activités et ne possèdent pas les moyens d’accéder à la mondialisation et à une certaine uniformisation qui s’en suit. En effet plus de 10% de la population vit dans les bidonvilles appelés favelas. Ces favelas regroupent la population la plus pauvre, qui vit de façon très précaires, elles sont souvent concentrées sur des collines pentues et sont écartées du centre dynamique de la ville qui abrite des constructions modernes et de grandes institutions comme une banque fédérale. Le conseil national économique et social banque de développement mais également de nombreuses usines de métallurgie, d’électronique… Ces favelas sont, de plus, le théâtre de violences dues au trafic de drogue et des guerres des gangs.

Nous pouvons également prendre l’exemple de Mexico. Mexico est la capitale du Mexique. C’est l’une des villes les plus dynamique d’Amérique Latine. C’est également l’une des villes les plus peuplées du monde avec prés de 20 millions d’habitants. Au cœur de la ville se trouve, le centre du pouvoir politique (palais présidentiel), un quartier des affaires qui comprend le plus grand centre commercial du pays ainsi que de nombreux immeubles résidentiels et trois campus universitaire.