La sécurité juridique
Le principe à valeur constitutionnelle de sécurité juridique a été véritablement consacré par le Conseil d’Etat dans sa décision d’Assemblée «KPMG» en date du 24 mars 2006 , qui pose également l’existence d’un droit transitoire de transformation progressive de l’Etat de droit. Cela vise donc l’introduction, à l’avenir, de plus de souplesse dans les modalités de mise en œuvre des nouvelles réglementations, en offrant à l’autorité administrative un choix qui ne se limite pas à l’application rétroactive des situations en cours, ou à l’application pure et simple des situations à venir.
La sécurité juridique semble donc pouvoir être assurée à la fois par la mise en œuvre d’une certaine stabilité de la norme, telle que garantie notamment par le principe de non- rétroactivité des actes administratifs, et par la prise en compte de l’évolution du droit, à travers la mise en place de régimes juridiques transitoires. Dès lors, comment le juge administratif assure-t-il l’instauration et le maintien de la sécurité juridique ?
Afin de garantir une sécurité juridique optimale au sein du système français, le juge administratif fait tout