La subduction
1. Zones de convergences (marges actives)
Une activité volcanique et sismique intense : Les volcans sont alignés parallèlement à la marge, et sont de type explosif. Les séismes témoignent de la présence dans l’asthénosphère ductile de matériaux cassants, la répartition du foyer des séismes matérialise la lithosphère océanique plongeante (plan de Wadati-Benioff). La profondeur de leurs foyers augmente lorsqu’on s’éloigne de la fosse en direction de la zone volcanique.
Les zones de subduction se caractérisent par des reliefs négatifs : à l’approche d’une marge océanique le fond océanique est à ± 4000m de profondeur, le niveau s’abaisse à plus de 10000m au niveau de la fosse. Suivi d’un relief positif : une chaîne de montagne ou un arc insulaire. (Remarque : à l’arrière d’un arc insulaire on observe parfois un autre relief négatif le bassin arrière arc.)
La lithosphère est intensément déformée : structures plissées, failles inverses, chevauchements. Ces déformations sont parallèles à la fosse, et témoignent d’un raccourcissement.
Lorsque la quantité de sédiments est abondante sur la lithosphère océanique qui entre en subduction, seule une partie des sédiments glisse avec la plaque plongeante. Moins denses et peu solidaires les sédiments s’accumulent contre la plaque chevauchante, et forment un prisme d’accrétion sédimentaire. Témoin d’une compression importante.
En s’enfonçant dans l’asthénosphère, la lithosphère se réchauffe, mais reste anormalement froide car elle s’enfonce trop vite pour atteindre l’équilibre thermique avec son environnement. D’où une anomalie négative entre la fosse et l’arc magmatique. Ceci est attesté par la présence de séismes profonds qui montrent que la plaque est encore rigide à plusieurs centaines de kilomètres de profondeur.
L’ascension et l’accumulation de magma chaud explique l’anomalie positive observée à l’aplomb de l’arc