La stagnation séculaire
La notion de “stagnation séculaire” a été amenée pour la première fois par l’économiste keynésien Alvin Hansen en 1939, qui suggérait que la Grande Dépression pouvait être le début d’une nouvelle ère marquée par une économie durablement déprimée.
On parle de “stagnation” lorsqu’on a des périodes caractérisées par une faible croissance économique: (CLICK) dans les dernières 4 années, les prévisions de la croissance du PIB mondial ont été revues à la baisse, jusqu’au récent 3,1%.
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Cependant, lorsqu’on parle de “stagnation séculaire”, on affirme que, sauf changements radicaux, la situation de stagnation va perdurer dans le temps, voire empirer, avec de PIB potentiels en constant réduction, comme montré dans les courbes des graphiques.
De plus en plus, les observateurs soulignent l’existence de similitudes entre, d’une part, le marasme économique que connaît aujourd’hui une importante partie du monde développé et, d’autre part, la Grande Dépression américaine des années 1930 et la stagnation séculaire qui caractérise le Japon à partir des années ‘90.
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Or, quelles sont les causes à la base de la faible croissance mondiale?
Quelles sont les argumentations amenées par les différents économistes qui constatent une stagnation séculaire? Comment s’en sortir?
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Je vais donc montrer dans une première partie les facteurs à la base de la crainte d’une stagnation séculaire, pour ensuite montrer, dans une deuxième partie, les réactions des économistes.
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Plan:
I. Une faible croissance économique comme “nouvelle norme”
La stagnation séculaire se caractérise pour une faible croissance mais la crainte dérive du fait qu’on aperçoit cet affaiblissement comme chronique, dû à la baisse de la demande et de l’investissement, qu’on ne peut pas guérir seulement à travers des politiques monétaires.
Je vais montrer d’abord les obstacles à la croissance économique, puis l’inefficacité des politiques monétaires.
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A. Les obstacles à la