La société doit-elle prévaloir sur l'individu?
Il est incontestable qu'on ne peut séparer la société de l'individu puisque l'un ne va pas sans l'autre. En effet, l'Homme a toujours vécu en société puisque c'est un être social. Or, l'individu n'existerait pas sans ce besoin humain. Cette complémentarité peut donner lieu à une question: la société doit-elle prévaloir sur l'individu? Cette question soulève un problème réel : doit-il régner un rapport de force entre la société et l'individu? Il faut alors soulever l'hypothèse de la suprémacie de la société sur l'individu pour ensuite étudier le cas de l'individualisme soit la supériorité de l'individu sur la société. Ensuite, il est nécessaire d'étudier une forme d'équilibre où ni la société ni l'individu prévaut sur l'autre. En émettant l'hypothèse que la société prévaut sur l'individu, on peut affirmer qu'elle répond premièrement à des besoins humains car l'Homme a toujours fait société. Que ce soit pour se protéger contre d'autres êtres vivants, pour une meilleure cohabitation ou pour combler un vide social, la société est premièrement indispensable à l'Homme. Elle agirait ainsi comme une mémoire ancestrale grâce à laquelle on perpetue le langage, les coutumes, la culture comme l'Histoire même si ces facteurs peuvent évoluer dans le temps. De plus, la société est un point de départ pour tout progrès: les inventions d'aujourd'hui sont dues aux inventions d'hier. C'est ainsi qu'une société permet à l'individu, qui adopte une culture et un savoir qui ne lui ai pas propre, de se développer. Par exemple, si l'on isolait un être humain, il ne bénéficierait pas de la capacité du langage, ni de l'organisation de la pensée ou autres développement que la société permet. En effet, une société véhicule des normes et des valeurs propres qui sont extérieurs à l'individu et qui vont s'imposer à lui. Cette suprémacie permet donc une société équitable où l'on apprend la même culture et où on respecte les mêmes valeurs. De