La société contre l'état
Pierre CLASTRES
Anthropologue et ethnologue français, né en 1934, il décède en 1977, engagé contre l’autoritarisme et a fait des études sur les Indiens Guayaki. Il possédait une chaire de philosophie et bon ami de Strauss il s’est vite intéressé à l’anthropologie américaine. Il meurt accidentellement sur la route au cours d’une de ses œuvres.
Les œuvres de Pierre CLASTRES * Chronique des Indiens Guayaki, édition Pocket, coll. Terre Humaine, Paris, 2001 (1ère édition : 1972). * Le Grand Parler : mythes et chants sacrés des Indiens Guarani, édition du Seuil, coll. Recherches anthropologiques, Paris, 1974. * La Société contre l'État, éd. de Minuit, Paris, 1978 (1ère édition : 1974). * Les marxistes et leur anthropologie, Libre, Paris, 1978. * Recherches d'anthropologie politique, éd. du Seuil, Paris, 1980. * Mythologie des Indiens Chulupi, Peeters, coll. Bibliothèque de l'Ecole des hautes études, Paris-Louvain, 1992. * Archéologie de la violence : la guerre dans les sociétés primitives, édition de l'Aube, La Tour-d'Aigues, 2005 (1ère édition : 1997).
(Source : La Société contre l’État)
Contexte général
Ce livre est le plus connu de tous où Clastres montre sa position contre le mouvement de l’évolutionnisme, mais surtout sa conviction face aux sociétés qui vivent sans État, sans forces politiques ni institutions. Des hommes, et toute une population qu’il appelle les sociétés « primitives », autonomes et innocentes.
Problématiques
Est-ce que chaque société a besoin d’un État ?
Les sociétés « primitives » sont-elles de vraies sociétés ?
Ont-elles un manque d’État ou maîtrisent-elles leur dépendance ?
Savent-elles qu’il existe des sociétés affligées à des lois, des droits et des devoirs comme la notre