La science et le bonheur

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La science et le bonheur

Il est, certes, des gens qui doutent que la science puisse jamais faire le bonheur des hommes... Et, en effet, la course au développement, qui apparaît parallèle à la progression scientifique, induit l'hyper-consommation, la pollution, de grands risques écologiques.

Mais, à mon avis, il faudrait éviter de confondre science et développement, et dire, au contraire que la menace vient du trop peu de science.

Voyons les faits.

Une comparaison objective du passé et des temps modernes me paraît le démontrer aisément : la condition humaine s'est considérablement améliorée, surtout dans les pays développés, c'est-à-dire justement, là où on pratique la science. Cette amélioration est faite de la mise en oeuvre d'une infinité d'éléments de sécurité et de confort, de communication, d'information – lesquels, donnant à chacun le goût d'une existence meilleure, entraînent forcément plus de justice sociale.

Je sais bien, les pays en voie de développement, les régions les plus pauvres de l'Amérique latine, nous montrent des gens heureux et sereins. Mais leur satisfaction ne vient-elle pas de leur ignorance des progrès matériels du reste de l'humanité ?

Des Français, il est vrai encore, trouvent une joie, constante et profonde, dans une vie simple naturelle, en Corrèze... Mais qu'en serait-il si un médecin, armé de pénicilline, n'était prêt à leur porter secours en cas de maladie grave, si le facteur ne leur apportait, de temps à autre, les lettres des êtres qu'ils aiment, et que l'avion transporte en quelques heures ?

Naturellement, l'industrialisation galopante, et son corollaire, la pollution, peuvent conduire au désastre : nos mes sont encombrées de tant d'automobiles que celles-ci ne peuvent plus rouler ; nos aéroports sont tellement surchargés que les avions ne pourront bientôt plus s'envoler ; nos hôpitaux sont remplis de tant de machines automatiques si coûteuses que, pour les rentabiliser, on leur prescrit des analyses inutiles

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