La science des émotions
Son premier principe permet d’expliquer comment une réaction tout d’abord volontaire va, au fil des générations, devenir innée et réflexe.
Son dernier principe va établir le lien entre émotion et système nerveux. Malheureusement, il ne restera que très descriptif sur le sujet.
Autrefois, les scientifiques pensaient que l’activation du système nerveux végétatif, nécessaire à l’expression de toute émotion, se faisait par « tout ou rien » en réponse à un stimulus qui envoyait une décharge diffuse et généralisée à toutes les composantes du système.
Aujourd’hui, on sait que l’intensité de la réponse végétative varie en fonction de la situation et de l’émotion, de plus cette réponse est spécifique.
En 1887, William James et Carl Lange Choquart publièrent une théorie des émotions définissant leur différenciation comme se faisant en réponses aux modifications corporelles. « Pour des Hommes une émotion dissociée de toute sensation organique est une abstraction inconcevable » William James 1892
Une expérience intéressante allant dans ce sens fut réalisée. On demanda à des individus de contracter un muscle facial en particulier, leur attribuant une expression caractéristique d’une émotion qui leur était inconnue. On constata que chaque expression induisait une réaction végétative qui lui était propre. De plus, on remarqua que plus la ressemblance entre l’expression du sujet et celle qui apparaît naturellement chez un individu ressentant l’émotion correspondante était forte, plus intense était la réponse végétative. Il se trouva même que souvent, le sujet