La révolution iranienne
En 1978, c’est le début de la révolution populaire en Iran. Celle-ci est menée par des étudiants, des chômeurs et des syndicats. Les protestataires luttent contre le pouvoir corrompu du dictateur iranien, le Chah Mohamed Reza Pahlavi. Le 18 janvier 1979, le chah et son épouse quittent l’Iran pour fuir en Egypte, poussé par le 1er ministre Mohammad Mossadegh. Ayatollah Komeiny, chef religieux exilé en France, en profite pour revenir sur la scène politique.
Mohamed Reza Pahlavi avait accédé au trône pendant la seconde guerre mondiale, lorsque les britanniques alors occupants le pays, avaient envoyés son père en exil. Londres avait espéré garder sa main sur le pétrole Iranien, mais le Chah se tourne vers l’Amérique. En 1953, lorsqu’en pleine guerre froide, les nationalistes avec le soutien du 1er ministre Mohammad Mossadegh évincent une première fois la monarchie que le Chah remonte sur le trône, avec l’aide de Washington. L’iran devient alors l’allié fidèle et les gendarmes de l’Amérique au Moyen-Orient. Une dictature s’installe.
Fasciné par l’Occident, Le Chah lance un programme de modernisation du pays, mais le clergé s’oppose aux réformes et à la laïcisation de la société Iranienne.
De plus seulement une faible partie de la population profite de la rente pétrolière qui était surtout dépensée en armement.
Le régime du chah est alors marqué par la dictature, la corruption et les inégalités économiques. La police secrète du chah, laSavak, réprime les actions des contestataires du régime et contribue ainsi à l'exacerbation de la révolte contre le pouvoir répressif. Son armée, composée de 80000 hommes, et entrainée aux E-U était la plus puissante du Moyen- Orient.
En 1979, le retour en Iran de l'ayatollah Khomeiny, chef spirituel de la résistance contre le chah, annonçait la mise en place d'une démocratie participative. L'ayatollah instaure plutôt une république islamique, un régime basé sur la charia, la loi du Coran.