La révolution francaise
Ce document est un texte de Maximilien Robespierre (1758-1794) présenté le 25 décembre 1793 à la Convention, au nom du comité de salut public créé le 6 avril 1793. Ce comité était composé de neuf membres, dominé par Georges Danton et délibérant en secret.
Durant cette période, la France est assaillie de toute part, mais parvient tout de même à reprendre l’offensive. C’est ainsi que Robespierre présente les faits au sein du rapport où il réaffirme les principes du gouvernement révolutionnaire.
2. Quels sont les dangers qui menacent la République ?
La France est pressée sur toutes ses frontières. Une coalition des rois d’Europe la menace et ses armées reculent sur tous les fronts. Parallèlement, les Girondins, refusant la concentration des pouvoirs aux mains des Montagnards, pratiquent des insurrections soutenues par des monarchistes. Par des idées similaires, la Vendée insurgée s'objecte à la République par le biais d’une armée catholique et royale. Tous ces mouvements sont des dangers qui menacent la République.
D’autre part, des « clubs » contestent fermement la République, qualifiant ses lois d’arbitraires et tyranniques. Enfin, un autre danger subsiste, celui d’une direction emprise de passions particulières, gouvernée par des mains impures, perfides et ennemies de la patrie. Ainsi, une multitude de dangers guette la république.
3. Expliquez ce que l’auteur du texte appelle « gouvernement constitutionnel ». A-t-il fonctionné ?
Robespierre appelle gouvernement constitutionnel un gouvernement régit par une constitution ayant pour but de conserver la République.
Le gouvernement constitutionnel n’a pas fonctionné car trop autoritaire, le régime suscite la fraude et la spéculation, source d’inflation et de vie chère. De plus, ce régime crée une ségrégation entre les deux France favorisant les querelles, débats divisant les Montagnards. Suivant l’exemple des missions en Amérique, Robespierre tente d’instituer une religion civique ce qui