La résilience
LA RESILIENCE Vivre devant soi : être résilient et après ? Les éditions du journal des psychologues sous la direction de Boris Cyrulnik Définition La résilience est la capacité qu’à une personne pour rebondir après un traumatisme. « La résilience est difficile à définir ». Ce n’est pas un état mais un processus. La limite entre résilience et non-résilience n’est pas facile à définir. Et surtout on peut dire que « rien n’est jamais définitivement perdu et rien n’est définitivement gagné ». « La résilience c’est la capacité construite par le sujet, de faire face à un malheur en tant qu’il se situe comme auteur de son expérience. Le sujet construit un sens propre à partir de la prise de conscience qu’il fait de lui-même en face de la mort, de l’abandon, de l’injustice. En référence à son identité, le sujet construit une réponse éthique, fondée sur la légitimité d’être et avec la certitude de son besoin de tisser, dans ses rêves, les fils cassés par la vie » (Colmenares Maria Eugenia, 2002). Le lien (p 12) Toutes les études sur la résilience ont montré qu’un élément essentiel est la rencontre avec une ou des personnes qui ont pu être tuteurs de résilience. Un tuteur de résilience c’est quelqu’un qui a des attitudes spontanées de gentillesse, d’écoute, de chaleur et d’empathie. Cela n’est pas extraordinaire en soi mais peut être perçu comme extraordinaire par celui qui en bénéficie. Le sens (p 13) La résilience n’est pas seulement fondée sur le lien mais aussi sur le sens : un terme qui peut avoir deux sens : la direction et la signification. Donner un sens à sa souffrance est une quête essentielle vécue par la plupart des personnes traumatisées. On a constaté lorsqu’une personne arrive à trouver du sens, expliquer son traumatisme, cela l’aide à vivre à condition toutefois que cette explication ne soit pas culpabilisante. L’orientation de l’individu n’est donc pas tellement de se fixer sur