La région entre mondialisation et développement durable

1) Un acteur de l’aménagement local :

Les lois de décentralisation ont fait des régions des acteurs de l’aménagement des territoires. Selon leur situation économique, sociale et environnementale, les conseils régionaux fixent les objectifs de développement en concentration avec les autres collectivités, les intercommunalités et les pays. Les schémas régionaux d’aménagement et de développement durable du territoire (SRADDT) consignent les orientations futures de la région. Les équipements futurs, les choix économiques, la gestion de l’environnement et du patrimoine sont déterminés par ces documents. Ainsi, la SRADDT de al région de Basse-Normandie projette de renforcer ses liens avec la région île de France. Les régions ne peuvent agir seules. Les contrats de projets Etat-Région leur permettent d’obtenir des aides financières de l’Etat et de l’UE. Ainsi la liaison hydraulique Verdon-Cassien-Sainte-Maxime qui doit répondre aux besoins croissants en eau de la Côte d’Azur est financée conjointement par la région PACA, l’Etat et l’Union européenne.

2) Les régions face à la mondialisation

La mondialisation est à la fois une menace et une opportunité pour les régions. Les régions enclavée, ou dotées d’activités peu compétitives, ont défavorisées. A l’inverse, l’île de France et Rhône-Alpes tirent profit de leur poids dans l’économie nationale. La mondialisation impose un changement de stratégie en matière d’aménagement. L’Etat a ainsi renoncé à sa politique de rééquilibrage du territoire national qui datait des années 1960. Il encourage désormais les régions les plus performantes, comme l’Alsace à développer des secteurs de haute technologie. Les régions doivent compter sur leurs atouts pour attirer les entreprises performantes. Les subventions publiques accompagnent les initiatives locales.