La richesse selon aristote
Par l’observation de nos habitudes et par de nombreux sondages, nous avons découvert que l’argent passait avant plusieurs autres valeurs dans nos vies. La richesse, le désir d’une abondance de monnaie, semble donc nous animer. Or, une question s’impose : qu’est-ce que la richesse? En fait, il existe deux formes de richesses que nous pouvons différencier par leurs fins respectives. La première, la « véritable » richesse, préférées à la seconde forme, est constituée de biens indispensables et est limitée, alors que la seconde n’est pas naturelle et n’a point de limites.
Toutefois, si nous voulons discerner ces deux formes de richesses, il en va de soi qu’il faut les penser en fonction de la « nature » ou plus précisément, la nature humaine. Or, la nature possède plusieurs définitions. La première consiste en l’essence de quelque chose, en ce qu’elle est, ce qui la définit ou encore le but qu’elle poursuit (sa fin). Aristote dira notamment que « la nature d’une chose, c’est sa fin1 ». La seconde définition implique le dynamisme, c’est-à-dire qu’il s’agit de quelque chose qui porte en elle-même le principe de sa croissance. Finalement, nous pouvons aussi définir la nature comme l’ensemble des choses ou encore la composition des choses dans le monde. Ensuite, si nous voulons réfléchir à la nature humaine, il est nécessaire de réfléchir aux fins humaines puisque nous avons dit plus haut que la fin d’une chose est sa nature. Or, pour réfléchir aux fins humaines, il est nécessaire que nous nous attardions aux différentes communautés qui se définissent par ces êtres rassemblés pour les fins communes, ou encore les buts, qu’ils poursuivent. Or, nous pouvons distinguer deux grandes communautés, non pas par leur nombre, mais par les fins essentielles qu’elles poursuivent. Il y a la communauté économique (qui vient du mot grec oïka qui veut dire famille) et la communauté politique (qui vient du mot grec