« Le préservatif aggrave le mal du Sida ! » Cette phrase prononcée par le Pape Benoît XVI, le 17 mars 2009 en Afrique, a suscité la polémique. Dans ce continent, où le SIDA est l’une des problématiques majeures, ces propos ont été très mal reçus, par une grande partie de l’humanité. La religion prend une place conséquente dans la société. Le peuple, ces Hommes soumis aux mêmes lois, vivant en société et dans une communauté culturelle qui leur est propre, ont pour la plupart une religion. D’après Marx, cette dernière aurait l’effet d’un stupéfiant sur le peuple, ce qui entraînerait un état de stupeur ainsi qu’une incapacité totale d’agir et de penser. Le Pape, chef de l'Église catholique romaine et chef temporel de l'État du Vatican, a-t’il eu raison de parler ainsi ? Quelles seront les conséquences de ces paroles ?

La religion peut agir comme un stupéfiant. Ainsi, le croyant est bercé dans l’illusion que grâce au culte et à la croyance en un être supérieur, qui contrôle l’Univers, il lui suffira de prier ou de rendre hommage à son Dieu pour que ses problèmes s’arrangent. Il est dans une sorte de « paradis artificiel ». Il évitera donc de se révolter, car pour lui, si grâce a sa religion, tout peut aller mieux, il est inutile de se rebeller et d’ainsi s’attirer pas mal de problèmes. D’ailleurs le premier amendement de la constitution américaine stipule que « le Congrès ne fera aucune loi qui touche l'établissement ou interdise le libre exercice d'une religion, ni qui restreigne la liberté de parole ou de la presse, ou le droit qu'a le peuple de s'assembler paisiblement et d'adresser des pétitions au gouvernement pour le redressement de ses griefs. » Cela nous montre que l’état permet à tout qui le souhaite de pouvoir exercer librement sa religion. Force est donc de constater que pour l’Etat, la religion n’est nullement un danger, puisque celui-ci est pour le culte de cette dernière. D’ailleurs, Nicolas Sarkozy a affirmé que : « Sans être un militant d'aucune