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« - Se vêtir comme des «stars» -
Les conflits vestimentaires entre parents et enfants (surtout entre mères et filles) sont un des classiques de la période pubertaire et sont associés au désir de l’indépendance des plus jeunes, s’ils ne sont plus une manifestation de leur révolte. Ce qui est nouveau depuis une quinzaine d’années, c’est la précocité de la sexualisation de l’univers juvénile féminin qui entraîne le brouillage entre le monde de l’enfance et le monde de l’adulte. Dès l’âge de 12ans, les pratiques visent à renforcer l’appartenance sexuelle sur la scène publique. Au collège, le conformisme vestimentaire est puissant. Certes, les garçons y sont soumis aussi, mais il ne s’agit pas de sexualiser leur corps. Les fillettes, en revanche, sont très influencées par les figures médiatiques, dans la ligne des Barbie clubs «d’autrefois», maintenant par des magazines qui sont liés à des rocks stars dont elles essaient d’imiter l’apparence.
Ainsi Britney Spears qui eut son heure de gloire auprès des fillettes a fait du jean taille basse et du «string»son costume de scène ; la vedette a contribuer à populariser cette tenue et ces courtes culottes, initialement destinées aux danseuses de musichall, se sont retrouvées dans les chaînes de magasins pour adolescentes, puis sur leurs hanches. Leurs vedettes, il y a peu, Avril Lavigne ou Lorie et se donnaient l’apparence de fillettes malgré leur âge plus avancéRéciproquement, les fillettes s’habillent comme leur égérie favorites, avec tee-shirts découvrant le nombril ou des jeans très moulants (jeans slim). On les appelle les fashion victims.
Si ces modes touchent surtout les lycéennes, on en voit les prémices parmi les collégiennes : faux ou vrais piercings, coiffures sophistiquées, maquillage, gloss pour les lèvres, à moins d’être adepte d’une musique «metal», elle ne se vêtent de noit, en portant des mitaines en résille.