La radiographie
Les tissus du corps absorbent en effet ces rayonnements de façon plus ou moins importante en fonction de leur « texture » ou plutôt de leur « densité ».
Les poumons par exemple les laissent quasiment passer alors que les structures calcifiées (os) les absorbent fortement.
L’image produite par les rayons X impressionne une plaque sensible, exactement comme dans la technique photographique argentique.
Cette plaque est révélée dans un bain de produits adéquats, en négatif (et généralement conservée comme telle).
Aujourd’hui ce principe photographique est numérisé (informatisé), mais le résultat est le même, conservé en négatif : les os apparaissent blancs, les tissus mous sont dans différents tons de gris, et l’air est noir.
On utilise parfois des produits de contraste pour voir certains organes creux (lavement et transit œsophagien pour le tube digestif, urographie intraveineuse pour les reins).
Quelle est l’utilité de la radiographie en médecine ?
La radiographie est surtout utilisée pour l’étude du poumon, des os, des articulations et des seins (mammographie).
Ces usages actuels sont codifiés par des recommandations officielles (Haute Autorité de Santé : HAS).
La radiographie montre des fractures, de l’arthrose, des malformations osseuses.
Elle détecte des lésions d’infections bactériennes ou virales, des tumeurs
Risques et inconvénients de la radiographie ?
Aucun risque n’a pu être mis en évidence à l’heure actuelle, compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter la partie du corps irradiée à chaque examen.
Un cliché simple expose à la même quantité de rayons X que celle reçue naturellement du soleil lors d’un voyage en avion de 4 heures en moyenne.
Toutefois, par précaution, on limite au maximum le nombre de clichés annuels.
L’examen radiographique n’a pas de contre-indication.
Toutefois chez la femme