La question scolaire en belgique
Base: Pour les catholiques, l’enseignement est une question privée, et doit donc être régie individuellement au sein de chaque famille et ne pas faire l’objet d’une intervention étatique.
Pour les libéraux, au contraire, il s’agit d’une affaire d’Etat.
1842: 2 lois réactionnaires en Be:
La première loi organique de l’enseignement primaire rallie la grande majorité des catholiques et des libéraux. La première loi organique sur l’enseignement primaire, marquée encore par l'unionisme, prévoit que chaque commune doit financer au minimum une école primaire (Une commune peut alors, au choix, organiser elle même un enseignement primaire ou financer une école catholique existante.) ; que la scolarisation des enfants est facultative et que tout enseignement (même public) doit prévoir dans son programme un cours de religion et de morale catholique, morale de soumission populaire au pouvoir en place. Les critiques des libéraux vis-à-vis de cette loi portèrent surtout, à partir de 1846 sur la manière dont le gouvernement appliquait des dispositions vagues. Cette loi resta en vigueur jusqu'en 1879.
Première guerre scolaire
Deuxième loi organique de l’enseignement primaire
A l’époque, l’industrie a de plus en plus besoin de main d’oeuvre instruite, l’école devient un enjeu politique, et les libéraux veulent imposer la laïcité de l’enseignement. De 1879 à 1884, la question scolaire est au centre des débats politiques.
En 1879, le gouvernement libéral radical impose la deuxième loi organique de l’enseignement primaire, remplaçant celle de 1842.
Cette loi prévoit l’obligation pour chaque commune - organiser une école laïque - l’interdiction pour l’Etat de subventionner d’autres écoles - la suppression du cours de religion dans les écoles de l’Etat - l’obligation pour les écoles de l’Etat d’employer des instituteurs diplômés d’écoles officielles ; - l’établissement des