La question de l'objet selon lacan
Les traces de l'élaboration de l'objet a se retrouvent dans le Séminaire IV de Lacan, mais ne sera nommé ainsi que dans le Séminaire sur l'angoisse. Lacan en parle aussi dans le rappot sur D.
Lagache comme l'objet du désir, mais pas encore cause du désir.
Pour Lacan, il y a une nostalgie qui lie le sujet à l'objet a, perdu, à travers laquelle s'exerce tout l'effort de recherche, mais c'est une recherche vaine car l'objet retrouvé est toujours perdu. Donc l'objet est cause du désir en tant qu'il cause la division du sujet.
Pour Lacan, l'objet a est l'enjeu de la névrose infantile. Il vient désigner ce que le sujet a été comme objet dans le désir de l'Autre et comment le sujet va se loger dans l'Autre (trouver sa place dans le désir de l'Autre).
Cet objet se retrouve dans le phallus, objet marqué d'une signification, mais le phallus est marqué d'un moins: -φ.
Qu’est-ce qui se passe pour l’enfant psychotique? qu’est-ce qui reste dans son rapport à l’Autre? Conséquences cliniques du rapport à l’Autre:
-Soit l’enfant psychotique s’en remet complètement à l’Autre. Il peut être soumis à des voix, hallucinations où l’Autre lui indique quoi faire, injonctions sous forme hallucinatoire (retour d’un signifiant) (cf. cas Joseph).
-Soit l’enfant essaie d’entamer l’Autre, se loger dans l’Autre (cf. cas Marie-Françoise, qui tente d’arracher les lunettes de R. Lefort). Ce n’est pas symbolisé comme dans la névrose, mais dans le réel pour la psychose).
-Soit l’enfant psychotique essaie d’être à la place de l’Autre (autant persécuté que persécuteur). Avant la naissance, l’enfant est l’objet du discours de l’Autre, du discours de ceux dont le désir va présider sa venue au monde. Dans ce discours préalable, l’enfant va faire un choix qui va orienter son mode d’être au monde.