La Question de la finalité de l’éducation chez olivier Reboul. Un grand nombre de penseurs de l’éducation estiment que la finalité de l’éducation est la perfection de l’individu. Mais pour d’autre, comme E. Durkheim1, la finalité de l’éducation réside dans la socialisation de l’individu. Autrement dit, il y a une vision double : certains pédagogues pensent qu’on doit voir l’éducation comme finalité en soi et la considérer comme étant au service de l’individu ; d’autres pensent plutôt que la finalité de l’éducation est à voir du côté de la société. Que cela soit pour l’un ou pour l’autre, pour y parvenir, certain théoricien de l’éducation accusent l’usage des outils modernes et proposent le retour au modèle traditionnel pendant que d’autres, préfèrent l’éducation nouvelle avec les méthodes progressives. Au regard des uns et des autres, nous pouvons nous demander : Pourquoi éduque-t-on l’être humain? Quels contenus devons-nous contenus donner à nos systèmes éducatifs dans ce monde gagné par l’incertitude, l’effacement des repères, la violence, le chômage ? En d’autres termes, quelle éducation pour quel type d’homme ? Quelle valeur éducative ? De telles questions nous amène à nous interroger sur les méthodes.
Si éduquer consiste à engendrer des sujets, c’est-à-dire des êtres profondément enracinés en eux-mêmes et en même temps ouverts aux autres (Dominique MVOGO), si la fin définitive de l’éducation est de permettre à chaque individu d’accomplir sa nature au sein d’une culture qu’il soit vraiment humain ( Olivier Reboul), la question qui se pose est alors celle de savoir comment atteindre cet objectif. Autrement dit, comment devons nous éduquer l’être humaine qu’il puisse devenir homme? Quelles méthodes éducatives à adopter pour l’homme du XXI siècle ? Ou encore, quelles méthodes d’éducation appliquées pour des êtres humains de cette ère du lait des droits de l’enfant?